Le climat, la force qui crée la vie

Les conversations sur le vent, la pluie, la neige et la sécheresse ont perdu de leur innocence depuis que chaque caprice du temps est imputé au changement radical du climat tant redouté.
Cependant, les seules pluies glaciales de juillet ou les Noëls verts ne constituent nullement des signes avant-coureurs signifiant que les ceintures climatiques du globe commencent à se décaler. Temps n'est pas synonyme de climat, seul la temps considéré sur une longue période donne une impression générale que l'on nomme climat.
La multitude de données des statisticiens du temps est plus menaçante que les caprices occasionnels du temps et ces données indiquent de plus en plus clairement que notre atmosphère se réchauffe à une vitesse alarmante.
Les scientifiques parlent d'une expérience globale effectuée involontairement sur le corps vivant de la Terre. Les "directeurs de projet" improvisés, c'est-à-dire l'humanité, pourraient bien y laisser des plumes, surtout si le changement de climat provoqué par l'homme fond si rapidement sur nous qu'il ne nous laisse pas le temps d'établir une planification préventive.
Le fait que le climat a toujours subi des changements, que le changement est même la seule constante, est aussi évident qu'insignifiant : la menace est moins le changement de climat que la vitesse a laquelle il se produit.
La menace est effectivement imminente, mais le fatalisme ou l'immobilisme ne sont pas une solution. L'intelligence humaine est une matière première qui n'est toujours pas suffisamment utilisée. Le plus grand espoir : si l'on parvenait à reproduire la photosynthèse à grande échelle, on pourrait peut-être échapper à l'effet de serre.